BOITE DE PASTILLES POETIQUES CONTRE LE POPULISME-2019
Un grand merci à tous pour ce Printemps de l'Europe 2019 !

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Culture, actualité, société et humour.
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Bernard Pivot tweetait ce dimanche 4 novembre : « Novembre est le mois le plus triste de l’année avec son jour des morts et le 11, sa victoire crépusculaire. Novembre 2018: carrément sinistre avec les commémorations des fiertés et horreurs patriotiques. »
Bien d’accord avec lui, mais il n’empêche. Ces commémorations auront au moins le mérite de mettre en lumière des archives inédites, toujours plus proches, que l’on prend comme un coup de poing dans la figure, et de montrer de nouvelles" horreurs patriotiques" qu’il est sain de révéler. Et puis de mettre au jour une guerre "en tenue de tous les jours" pour reprendre l'expression du journal Le Temps à propos de la réédition d'un livre (cf plus bas) de Jean Giraudoux, un auteur que l'on ferait bien de relire aujourd'hui dans cette actualité dangereusement années-trentiste.
Commençons donc par mettre nos bottes, non pour en faire dangereusement claquer les talons, mais pour aller dans les vignes de Santenay comme le décrit la 4ème de couverture du livre qui ouvre cette bibliographie : Travaux de vigne et Guerre d'usure, par Marc Sorlot, aux éditions de l'Escargot savant.
Voilà qui vous rappelle les lettres échangées par Henri Soichot, affecté en 1915 au 37e régiment d'artillerie à Bourges, avec sa femme Apolline. Apolline se partage entre l'atelier de serrurerie de la rue Berbizey à Dijon et les vignes familiales à Marsannay-la-Côte et cherche désespérément de la maind'oeuvre. Pour (ré) écouter ces lettres lues par Édouard Bouyé, suivre les épisodes 8 à 14 des Inédits de la Grande Guerre sur ce lien :
http://stationsimone.free.fr/index.php/nos-podcasts/les-inedits-de-la-grande-guerre
Restons encore en Côte d'Or avec cet album publié en 2013 par les Éditions Sutton :
Pour en savoir davantage :
http://www.editions-sutton.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=55265
Deux éditions et deux couvertures pour les Lectures pour une ombre de Jean Giraudoux. " Publié en mars 1917, le livre se compose de trois récits, « Le retour d'Alsace, « Périple » et « Les cinq soirs et les cinq réveils de la Marne ». On y voit le sergent Giraudoux, attaché au colonel de son régiment comme secrétaire-interprète, car il parle allemand. (...) . Et c'est le récit d'autant plus hallucinant qu'il décrit sans emphase « la surface ravagée de la guerre, avec [...] toutes ses dépouilles, képis, souliers, avec une paire de bretelles étendue comme à l'étalage, avec une main raide qui sort d'un silo. »
Quand on lit des journaux de l'époque, on s'aperçoit que nos fake-news du 21e siècle n'ont rien à envier à la propagande visant à rassurer l'arrière, du style "les balles allemandes ne tuent pas, elles ne font que des bleus" !
De toutes les "horreurs patriotiques" de grands romans de la fin du 20e siècle ont eu le mérite de nous éclairer sur les automutilations, les mutineries et les fusillés pour l'exemple.
Citons des livres plus récents qui s'attaquent à ces sujets:
On oublie souvent que la guerre ne s'est pas arrêtée le 11 novembre 1918 pour tout le monde et qu'elle a continué sur le front d'Orient.
"Ce n'est qu'en mars 1919 que les poilus d'Orient sont rembarqués d'Odessa avec le sentiment d'avoir injustement été les oubliés de la Grande Guerre." source : http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/le-front-dorient-1915-1919
Un livre paru en 2016 traite ce sujet :
Pour en savoir davantage sur cet ouvrage de Max Schiavon, suivre lien ci-dessous :
Max Schiavon, auteur de l'ouvrage " Le front d'Orient. Du désastre des Dardanelles à la victoire finale (1915-1918) ", revient sur ce front quelque peu oublié.
http://centenaire.org/fr/espace-scientifique/pays-belligerants/le-front-dorient-1915-1918
Enfin, terminons cette courte bibliographie complémentaire par un livre qui s'intéresse au "silence des peintres "pendant la Grande Guerre. En effet, nous avons tous en mémoire "La Guerre", le triptyque hallucinant peint par Otto Dix entre 1929 et 1932 qui se trouve actuellement à la Galerie Neue Meister de Dresde.
En suivant le lien ci-dessous vous pourrez l'observer en détail à l'aide de la loupe:
https://www.flickr.com/photos/mazanto/39540596595
Mais Philippe Dagen s' interroge sur le fait que les grands peintres européens de l'époque ont pour beaucoup poursuivi leurs recherches picturales personnelles (cubisme, futurisme, post-impressionnisme, expressionnisme ...) à l'écart des événements de la guerre.
Pour un compte-rendu de cet ouvrage ,vous pouvez lire l'article qui lui est consacré en cliquant sur le lien ci-dessous.
Le titre de ce livre en resume le sujet il agit étudier la réaction des artistes européens notamment de créateurs avant-garde face la Première guerre mondiale Selon auteur peintres et sculpteu...
https://www.persee.fr/doc/rvart_0035-1326_1997_num_117_1_348348_t1_0080_0000_005
Pour avoir travaillé un peu sur les rapports entre les peintres allemands et la Grande Guerre, j'ai pu découvrir que si beaucoup se sont engagés volontairement en 1914 comme Otto Dix lui-même, Max Beckmann, Ludwig Kirchner, Oskar Kokoschka, Franz Marc ... beaucoup ont rapidement déchanté !
Ou ne reviendront pas, comme comme August Macke mort à 27 ans dès le 26 septembre 1914 dans la boucherie collective de Perthes-les Hurlus.
Ci-dessous August Macke en 1908.
Si le sujet vous intéresse, je vous conseille l'excellent livre ci-dessous, facilement trouvable à petit prix sur le net dans sa version française chez Taschen.
Par ailleurs, plusieurs des livres que j'ai cités dans cet article sont disponibles à la Bibliothèque municipale de Dijon.
L'ouvrage Travaux de vigne et guerre d'usure de Marc Sorlot est en vente Au Duché de Bourgogne, place de la Libération à Dijon.
Au moment où je termine cet article, je découvre la couverture du Télérama de cette semaine (ci-dessous). Non, ne vous inquiétez pas les gars, cette commémoration du centenaire a ravivé des souvenir familiaux, même enfouis, nous a fait vous connaître plus intimement. On ne va pas vous laisser tomber. On ne va pas laisser retomber sur vous cette lourde dalle du centenaire. On ne vous oubliera pas. Et on continuera à vous évoquer car vous êtes LA génération sacrifiée dans une horreur absolue. Et nous vous devons bien cela.
Commençons par le commencement : non loin de la rue Jeannin, il y a la place du 30 octobre que vous avez peut-être déjà traversée à pied, à vélo, en voiture ou sous toute forme de mobilité moderne qu'il vous plaira. Savez-vous pourquoi elle se nomme "Place du 30 octobre et de la Légion d'Honneur" ? Ce nom évoque la Guerre de 1870-71 qui opposa la France à la Prusse (l'Allemagne). La statue que vous voyez en son centre commémore la 1ère bataille de Dijon, bataille particulièrement sanglante, au cours de laquelle les troupes françaises appuyées par les Dijonnais, ont tenté de résister aux Prussiens. Il est arrivé des mésaventures à cette statue du sculpteur Paul Cabet, jugée trop révolutionnaire avec son bonnet phrygien, dont l'original se trouve maintenant à Nuits St Georges ! Mais c'est une autre histoire que je vous raconterai un jour prochain.
Vous promenant dans ce même quartier Jeannin de Dijon, vous avez peut-être déjà remarqué ce buste de Garibaldi, en haut à droite du mur en trompe-l’œil sur la placette à l'angle de la rue Jean-Jacques Rousseau et de la rue Auguste Comte.
Garibaldi, à la tête de l'Armée des Vosges, a prêté main forte à la défense de Dijon et a remporté, près du château de Pouilly (qui se trouve au nord de Dijon, tout à côté du centre commercial de la Toison d'Or) une des rares victoires françaises dans cet immense désastre qu'a été la Guerre de 1870, au cours de laquelle la France a perdu les territoires d'Alsace et de Lorraine.
La barricade de la rue Jeannin, Édouard Paupion, 1871© Direction des Musées, musée de la Vie bourguignonne Perrin de Puycousin, Dijon (photo. François Perrodin)
Et que s'est-il passé rue Jeannin ? Le célèbre tableau "La barricade de la rue Jeannin" peint par Édouard Paupion en 1871, dont on a tiré nombre de cartes postales, se trouve actuellement au Musée de la vie bourguignonne de Dijon.
Observons-le un instant : dans un cadrage qui montre une vue d'ensemble de la rue Jeannin, le peintre a illustré la résistance héroïque de la population dijonnaise. Le 30 octobre 1870, au carrefour de la rue Jeannin avec la rue Paul Cabet, une barricade constituée de matériaux de fortune est âprement défendue par des soldats et des civils, tandis qu'au loin éclate un obus.
C'est en souvenir de cet événement que l'association Jeannin Janime souhaite instaurer une fête conviviale annuelle "Jeannin se met sur son 30" le samedi le plus proche du 30 octobre.
La Fête #1 a eu lieu samedi 27 octobre 2018, et je vous en parlerai dans un prochain article. Mais Jeannin Janime a d'autres projets.
Revenons à notre question initiale : contre quoi dresserions nous une barricade aujourd'hui ? Et vous, contre quoi dresseriez-vous une barricade ? Contre le gaspillage ? contre le plastique ? Contre les préjugés et les idées reçues ? ....
Car en 2020, pour les 150 ans de l'événement, Jeannin Janime souhaite proposer aux habitants du quartier, aux scolaires et aux institutions culturelles qui déjà s'associent à cette folle aventure, de participer à des reconstitutions modernes, détournées ou décalées du fameux tableau "La barricade de la rue Jeannin" sur le lieu même de l'événement. Ce projet prend de l'ampleur. Alors, si l'envie d'y participer vous tente, rejoignez-nous, ou apportez-nous vos idées. C'est facile !
Parce que l'association Jeannin Janime organise pour tous ceux qui le souhaitent, du quartier Jeannin ou d'ailleurs - et même de beaucoup plus loin !- fête des voisins, pique-nique de rue, déco de fin d'année, animations de Noël, galette des rois, conférences, printemps de poètes, lectures chez les commerçants, fleurissement, vide-grenier ...
Parce qu'un quartier vivant et agréable pour tous l'est aussi pour soi, et aussi parce qu'un élan de convivialité réchauffe le cœur où que l'on se trouve.
Rejoignez-nous !
Cet article vous a intéressé-e, mais vous voudriez davantage de précisions historiques ? Patience, cela viendra : ce # 1 est une mise en bouche.
Vous voulez laisser des commentaires ? Vous avez des idées (folles) à nous proposer? N'hésitez pas, vous pouvez l'écrire sur ce blog, je le lirai, je vous répondrai mais ça ne sera pas publié.
Dans tous les cas, suivez le fil conducteur : "Détournons la barricade"
A suivre.
Puisque STATION SIMONE, avec les Archives départementales de la Côte d’Or, diffuse, dans les Inédits de la Grande Guerre, de larges extraits des lettres d’Apolline Soichot qui confie à son mari, affecté à Bourges, le roman intime de son quotidien dijonnais, que nous partageons ses soucis et que ses mots simples nous touchent, interrogeons-nous un instant sur ce que nous apportent, au-delà du devoir de mémoire, les écrivains de notre temps qui écrivent encore et toujours , et pour notre plus grand intérêt, des romans sur la Grande Guerre.
Une documentation renouvelée et enrichie de la mise à disposition, voire en ligne, des Archives ?
Une parole libérée des censures et du non-dit social qui a régné longtemps, une parole qui ose parler par exemple des fusillés pour l’exemple et des automutilations ?
Une nouvelle distance critique sur le patriotisme?
Un texte dépouillé de beaucoup de réalisme technique des combats, écrit dans une langue contemporaine qui nous touche davantage ? Car qui comprend encore l’argot de l’époque des dialogues entre Poilus, des expressions comme se mettre « un cintième de casse-pattes dans l’cornet » « chez une mouquère de l’endroit» (Henri Barbusse, Le Feu) ?
Une plus grande aptitude stylistique -cinématographique- à mettre en scène la violence ?
Une meilleure prise en compte du rôle de l’armée d’Afrique ?
Et vous, qu'en pensez-vous ?
L'écriture moderne, même de facture classique nous procure une plus grande peut-être une plus grande proximité de sentiments.
Un roman comme Les Champs d’honneur de Jean Rouaud (Editions de Minuit, prix Goncourt 1990) m’a fait ressentir « de l’intérieur » tout un registre d’émotions intimes, comme, par exemple, ce passage de la permission d’Emile :
« Entrant en tenue de soldat dans la chambre, à la tombée de la nuit, il s’approche sans bruit du berceau, se penche avec précaution pour ne pas verser sur cette petite chose endormie les tumultes de la guerre – abasourdi de joie soudain par ces minuscules poings serrés sur des songes blancs, ses cheveux d’ange, le trait finement ourlé de ses yeux clos, le réseau transparent de ses veines, l’inexprimable fraîcheur de son souffle qui trace sur la main meurtrie d’Émile comme une invitation au silence. Soulevant le voile de mousseline, Mathilde présente son œuvre à son grand homme. Car elle le voit grand dans sa triste tenue de combat qui sent la sueur, la poussière, l’infortune des armes. »
Eclats de 14 met en résonance les images des Croquis de guerre de Mathurin Méheut, peintre breton mobilisé et survivant de quatre années de tranchées, avec le texte poétique écrit spécialement en regard par Jean Rouaud pour la commémoration de la Grande Guerre.
ci-dessous quelques liens pour en savoir davantage.
Site Officiel du Musée Mathurin Méheut - Lamballe - Côtes d'Armor - Bretagne - Collections, expositions, dessins, peintures, livres illustrés, céramiques...
http://www.musee-meheut.fr/fr/mathurin-meheut/un-artiste-combattant-meheut-artiste-.html
Jean Rouaud, éditions Dialogues.
http://www.editions-dialogues.fr/ Rencontre avec Jean Rouaud, qui a publié Éclats de 14 aux éditions Dialogues. Illustrations de Mathurin Méheut. Réalisation : Ronan Loup.
Jean Rouaud face à la mémoire de la Grande Guerre
Eclats de 14 (Dialogues) est un livre bouleversant, qui fait dialoguer les images gravées dans le sang par le peintre Mathurin Méheut, qui a vécu les quatre années du conflit sur le front, avec...
https://www.huffingtonpost.fr/olivia-phelip/jean-rouaud-memoire-grande-guerre_b_6136132.html
Goncourt : l'art français du roman de guerre
LITTÉRATURE - Belliqueux les membres du jury du Goncourt? Les commémorations pour célébrer le centenaire de la Grande guerre n'ont pas encore commencé que le prix décerné ce lundi 4 novembre...
https://www.huffingtonpost.fr/2013/11/04/goncourt-2013-guerre-roman_n_4211810.html
Dans un tout autre style, Laurent Gaudé, né en 1972,(Prix Goncourt 2004) nous émeut dans Cris par son style dépouillé à l’extrême et par l’âge qu’avait le romancier lorsqu’il a écrit ce roman : 29 ans.
L’âge moyen des Poilus. Ecrire en 2001, à 29 ans, un roman « de l’intérieur » sur la Grande Guerre ...
Laurent Gaudé, réflexion intime sur la guerre
Prix Goncourt en 2004, dramaturge, l'écrivain français Laurent Gaudé ne cesse dans ses œuvres d'interroger le monde et son chaos. A l'image de ce nouveau livre intitulé "Ecoutez nos défaites"...
Et pour rester sur le même auteur, venez assister le 7 avril au spectacle du prochain GUEULOIR du Petit Cîteaux
GUEULOIR #6 extraits de "De Sang et De Lumière" de Laurent GAUDE
Le samedi 7 avril 2018 à 19 heures
Au 18, rue Charlie Chaplin (Petit Citeaux) Dijon
Avec Christian SAUVAGE (piano) et Elisabeth BARBAZIN (voix)
"Je veux une poésie du monde qui voyage, prenne des trains, des avions, plonge dans des villes chaudes, des labyrinthes de ruelles. Une poésie moite et serrée comme la vie de l’immense majorité des hommes. Je veux une poésie qui connaisse le ventre de Palerme, Port -au-prince et Beyrouth, ces villes qui ont visages de chair, ces villes nerveuses, détruites, sublimes, une poésie qui porte les cicatrices du temps et dont le pouls est celui des foules…
L’écriture ne m’intéresse pas si elle n’est pas capable de mettre des mots sur cela. Qu’elle maudisse le monde ou le célèbre mais qu’elle se tienne tout contre lui. Nous avons besoin des mots du poète, parce que ce sont les seuls à être obscurs et clairs à la fois. Eux seuls posés sur ce que nous vivons, donnent couleurs à nos vies et nous sauvent, un temps, de l’insignifiance et du bruit." Laurent GAUDE
Ecoutez les Inédits de la Grande Guerre et les Gueuloirs sur STATION SIMONE
Ce n° 8 des Inédits de la Grande Guerre commence une série de sept épisodes consacrés à de larges extraits de lettres d'Apolline Soichot à son mari, Henri Soichot qui était serrurier rue Berbisey à Dijon.
Henri Soichot est mobilisé et affecté à Bourges au 37e régiment d'artillerie. Ce régiment regroupe des ouvriers et des techniciens qui étaient chargés de la fabrication des obus de 75.
Il est personnellement affecté aux ateliers de fabrication des fusées éclairantes, la "Pyro".
La famille Soichot a des vignes à Marsannay-la-Côte. Apolline se partage entre l'atelier de la rue Berbisey qu'elle essaie de maintenir en activité avec l'aide des vieux ouvriers et les vignes de Marsannay.
Les lettres d'Apolline forment une sorte de chronique de la Grande Guerre vue de Bourgogne
Pour écouter des extraits de ses lettres de mars 1915, cliquez sur le lien STATION SIMONE en fin d'article.
Émile VIOLET, ouvrier à "la Pyro" - Archives départementales et patrimoine du Cher
Émile VIOLET est né le 3 avril 1877 à Clessé (Saône-et-Loire). Vigneron, c'est aussi un folkloriste, spécialiste du patois mâconnais, auteur de nombreux ouvrages. Le 30 mars 1915, il est con...
Un vigneron (de Saône et Loire) également affecté à "la Pyro" à Bourges. Cliquez sur le lien.
Le grand theatre - Colette Blanluet
Critiques, citations, extraits de Le grand theatre de Colette Blanluet. Un livre plein d'humanité, un de ces livres qui ne vous laisse pas ind...
https://www.babelio.com/livres/Blanluet-Le-grand-theatre/152197
Un ouvrage jeunesse pour bien comprendre la vie des familles à l'arrière
Station Simone porte un regard critique et amusé sur le monde. Elle défend les droits à l'information et à la culture. Rencontres et ouverture sur le monde et les arts, l'actualité, les langag...
Au front, bien des Poilus vignerons pensent à leurs vignes, tandis que leurs épouses essaient de mener à bien le travail nécessaire sur les exploitations, à la recherche d'aides valides ... Suivez l'épisode 7 des Inédits de la Grande Guerre.
Pas de roman (à ma connaissance) à vous proposer qui décrive le travail des femmes aux vignes pendant la Guerre de 14, hélas. Si vous en connaissez, merci de proposer des titres en commentaire.
En revanche, on trouve quelques ouvrages et des articles récents sur le rôle du vin pendant la Grande Guerre.
Pour écouter Les Inédits de la Grande Guerre, c'est ici chaque mercredi à 14h et chaque dimanche à 20h.
https://www.radionomy.com/fr/radio/21stationsimone/index
en podcast : http://stationsimone.free.fr
Nouveau : vous pouvez aussi cibler ce code à l'aide de votre mobile (téléchargez une application gratuite comme "Scanner QR") R
Le vin, l'indispensable compagnon du Poilu pendant la guerre 14-18
Le rôle du vin pendant la Première Guerre mondiale fut longtemps méconnu, voire pudiquement tu. Les historiens s'y intéressent aujourd'hui de plus en plus. Un quart de litre de vin par jour en ...
le vin ( à 9°) « énergétique et microbicide » !
Grande Guerre : quand le pinard était une arme pour la France - France 24
FRANCE Texte par Stéphanie TROUILLARD Suivre stbslam sur twitter "Faire tenir les hommes" Dernière modification : 30/12/2014 "Le pinard c'est de la vinasse. Ça réchauffe là oùsque ça passe. ...
Réconfort du Poilu
"Dès le début de la Première Guerre Mondiale, le vin s'impose comme un produit stratégique"
À l'occasion du centenaire du début de la Première Guerre Mondiale (1914-1918), l'historien Christophe Lucand détaille le rôle joué par le vin dans le conflit et les conséquences de la guerr...
Sur le rôle « stratégique » du vin !
Boire et déboires pendant la Grande Guerre
L'ivresse fut pendant la guerre un enjeu majeur pour l'armée française. Le Monde | | Par Stéphane Le Bras (Historien ITEM/Université de Pau et des Pays de l'Adour) Avec les premiers mois du con...
Et aussi ...
Des livres dans lesquels on trouve des chapitres sur le vin pendant la Grande Guerre
Suivez l'épisode n°7 des Inédits de la Grande Guerre, avec Edouard Bouyé, directeur des Archives départementales de la Côte d'Or
Retrouvez les podcasts des "Inédits de la Grande Guerre" sur le site de STATION SIMONE
Episode 6 : "Rien ne vaut la Bourgogne."
Alors que les Poilus bourguignons sont ballottés au gré des affectations, des ordres et des contre-ordres, plus d'un pense avec nostalgie à sa chère Bourgogne !
Retrouvez ces inédits lus par Edouard Bouyé, directeur des Archives départementales de la Côte d'Or sur STATION SIMONE.
Bourgogne et Franche-Comté : une occasion de vous présenter le Carnet de guerre de Louis PERGAUD publié pour la première fois en intégralité en ... 2011 !
Carnet de guerre, de Louis Pergaud. Éditions établie par Françoise Maury. Suivi d'Un tombeau pour Louis Pergaud, par Jean-Pierre Ferrini. Le Mercure de France, 158 p., 6,80 €.
Louis PERGAUD, né en 1882 à Belmont près de Besançon (Doubs), passe la première partie de sa (courte) vie dans sa Franche-Comté natale où il fut instituteur et eut tout le loisir d’observer le langage et les jeux des gamins que l’on retrouve dans La Guerre des Boutons (qu’il écrit cependant à Paris en 1912), et la vie des bêtes dans De Goupil à Margot, prix Goncourt 1910 (opposé à Colette et Apollinaire …). Le Roman de Miraut, chien de chasse paraît en 1913.
Il est mobilisé le 3 août 1914 et, bien que pacifiste et antimilitariste, il part tout de même dans l’enthousiasme, comme tant d’autres. Mais il déchante vite. Dès le 1er jour de sa mobilisation il note sur son carnet au jour le jour et presque toujours dans l’urgence sa vie de Poilu.
Son carnet s’arrête au 6 avril 1915. En effet le 7 avril 1915, il écrit à sa femme : « Je te conterai plus tard des histoires émouvantes et terribles, et gaies aussi …En attendant, il faut s’armer de patience et de courage. »
Dans la nuit du 7 au 8 avril 1915, dans le secteur des Eparges, l’ordre arrive d’attaquer la cote 233. Louis PERGAUD dirige le peloton de tête. Au matin, il est porté « disparu ». Il avait 33 ans.
Fiche militaire de "Louis PERGAUD porté disparu" ici :
Son corps n’a jamais été retrouvé, cependant on en sait peut-être davantage aujourd’hui sur les circonstances exactes de sa mort.
Pour en savoir davantage, voir le chapitre « mort » ainsi que les notes d’y rapportant de cet article : https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Pergaud
On peut penser que les notes laconiques et crues du Carnet de PERGAUD étaient destinées à être reprises ultérieurement sous une forme plus élaborée.
Pour en savoir davantage sur le Carnet de guerre de Louis Pergaud, lire des commentaires et divers liens, je vous recommande le site Babelio :
https://www.babelio.com/livres/Pergaud-Carnet-de-guerre-suivi-deUn-tombeau-pour-Louis-/317700
Et puisque "Rien ne vaut la Bourgogne", une occasion de revenir sur un livre célèbre qui a été écrit à Longvic (Côte d'Or)
Car ce n'est pas un hasard si le collège de Longvic (21355) s'appelle Roland DORGELES.
Roland DORGELES (1885-1973), qui vivait à Paris dans le quartier de Montmartre, s'engage en 1914, rejoint en 1915 l’aviation française et devient instructeur. Il loge au 9, route de Dijon à Longvic, et entre deux séances d'instruction, il travaille à son roman Les Croix de bois qu'il termine en 1917.
En cliquant sur ce lien vous découvrez la plaque commémorative (au-dessus d'un commerce d'optique)
Le roman Les Croix de bois paraît après guerre,en 1919, reçoit le prix Femina après avoir manqué de peu le prix Goncourt qui est attribué à A l'ombre des jeunes filles en fleurs de Marcel PROUST par 6 voix contre 4 ...
Six voix d'un jury qui a fort heureusement décelé tout ce que PROUST avait de novateur, car même si le roman de Roland DORGELES est un témoignage poignant de la Grande Guerre vécue au jour le jour, le style en lui-même n'apporte rien de vraiment nouveau. Mais ce livre le rend immédiatement célèbre.
En plus des Croix de bois Roland DORGELES consacre quatre ouvrages à l'épreuve de la guerre et des tranchées, dans des genres très divers !
La machine à finir la guerre (1917)
La Cabaret de la Belle Femme (1919)
Saint Magloire (1922)
Le Réveil des Morts (1923)
il entre ...à l'Académie Goncourt en 1929 et écrit de très nombreux romans, reportages, récits de voyages.
Une citation : "Serons-nous jamais lavés de tant de souffrance ?"
cliquez sur la flèche pour découvrir les 5 couvertures.
Le pont de Longvic : la plaque se trouve à droite de l'enseigne bleue que l'on aperçoit tout à fait à droite de la photo.
[EN ARGONNE SIMONE] Inédits de la Grande Guerre. "Des nouvelles de l'arrière" où les femmes prennent des décisions et gèrent le quotidien comme elles le peuvent, mettant à contribution tous les valides restés au village. L'action de ce 5ème épisode se passe à Epagny en Côte d'Or dans la famille d'Eugène Voisot.
c'est ici mercredi 28 février à 14h :https://www.radionomy.com/fr/radio/21stationsimone/index et en replay dimanche 4 mars à 19h.
et aussi en podcast sur le site http://stationsimone.free.fr
Et une série de 5 BD : scénario de Régis Hautière et dessin de Hardoc :
La guerre des Lulus : les aventures mouvementées d’un petit groupe de quatre garçons, Lucas, Lucien, Luigi et Ludwig, tout au long des années de la Grande Guerre.
ci-dessus une vidéo de quelques secondes qui montre Guillaume Apollinaire en août 1914
Les Inédits de la Grande Guerre. L'épisode 4 : "Poèmes de Guerre" s'écoute sur
https://www.radionomy.com/fr/radio/21stationsimone/index
mercredi 21 février à 14h, rediffusion dimanche 25 février à 19h. Textes lus par Edouard Bouyé, directeur des Archives départementales de la Côte-d'Or
et également en podcast ici :
L'ouvrage ci-dessous présente les poèmes de quatre grands poètes, combattants de la Grande Guerre, les Calligrammes et les Poèmes à Lou de Guillaume Apollinaire étant les plus connus. Mais aussi : Eluard : Poèmes pour la Paix (publiés en 1918). Drieu la Rochelle : Interrogation, 1917 puis Fond de cantine, 1920 . Cocteau : Escale - Poésies (1917-1920), entre autres.
Mais il y a des poètes de la Grande Guerre beaucoup plus humbles : en effet, beaucoup de Poilus font de leur vie au front des poèmes et des chansons.
Retrouvez dans l'émission un poème, intitulé La Relève, écrit à Perthes-les-Hurlus en 1915 et un poème de Gaston Lebault Soir de guerre, écrit en 1916.
Les carnets et cahiers des Poilus s'ornent également de dessins poignants (document Archives départementales de la Côte-d'Or)
A propos de Perthes-les-Hurlus, je ne saurais trop vous recommander la lecture d'un curieux roman, à la fois policier et récit d'enfance partiellement autobiographique (orphelinat et mère internée). L'auteur en est Jean Meckert, (1910-1995) alias Jean Amila et beaucoup d'autres pseudos...
L'histoire raconte la vie de Michou 9 ans dont le père a été fusillé pour l'exemple à Perthes-les-Hurlus pendant les mutineries de novembre 1917. Dans la première partie du livre Michou est témoin de toutes les brimades quotidiennes que sa mère subit car, pour l'opinion populaire de l'époque, son mari est mort en "lâche".
Livre dont a été tiré le film ci-dessus (Jean Amila a collaboré au scénario peu de temps avant sa mort)
[EN ARGONNE SIMONE] INEDITS DE LA GRANDE GUERRE 3ème épisode "Les revers de la gloire", ou comment certains poilus portent un regard très critique sur l'"héroïsme pour les autres" des chefs de guerre qui n'hésitent pas à sacrifier des régiments entiers pour "grignoter" quelques mètres de terrain sur l'ennemi.
C'est aujourdhui mercredi à 14h et en replay dimanche 18février à 19h
Sur https://www.radionomy.com/fr/radio/21stationsimone/index
Et toujours notre bonus- biblio en images, pour jeunes et moins jeunes :
Les podcasts sont ci-dessus à l'onglet Inédits de la Grande Guerre.